Le journal de Cochonnex-8

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Continuons notre voyage mythologique et contemplons ensemble différentes apparitions de la licarotte dans l’histoire de l’art sur une période de plus de 25 siècles.

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Voici une très ancienne représentation d’une licarotte sur un sarcophage égyptien du VIe siècle av. J.-C. Ce cercueil anthropoïde de Psamétik fils de Sbarekhy est exposé au musée des beaux-arts de Grenoble.
La licarotte apporte au défunt la vigueur éternelle et l’obélisque toujours dressé.


Voici une licarotte mangeant des figues. Le peintre romain a choisi la figue pour symboliser le sexe féminin et associé à la licarotte pour « garantir » des effets aphrodisiaques aux amants de la maison. Cette fresque fût découverte dans les ruines de Pompéi.  Elle est visible au musée de Naples.

L’évêque luttant contre la tentation de la chaire symbolisée par la licarotte sur un bord de page du codex d’été du Bréviaire de Renaud de Bar. Il a été réalisé à Metz vers 1302-1303 et est conservé à la bibliothèque municipale de Verdun.

La licarotte est également présente sur la célèbre tenture dite de La Dame à la licorne. Dans la symbolique médiévale, la licarotte passe pour hermaphrodite et a une forte connotation sexuelle. Le « connin » (lapin) évoque directement le sexe de la femme et la corne (carotte) le sexe de l’homme.

La Dame à la licorne entre 1484 et 1538 visible au musée de Cluny à Paris.

Terminons par Jérôme Bosch et son fameux triptyque du jardin des délices , entre 1494 et 1505, qui dissimule une licarotte au paradis, non loin d’une licorne.

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